fraiche connexion: Projet Musée et centre d'Art. Paris Nord-Est. 2010

Le projet s'implante au bord du périphérique parisien. La présence de bandes programmatiques : entrepôt Macdonald, logements Hbm, forêt linéaire de Dusapin&Leclerc, périphérique, site d'implantation, darse, centre commercial... ont donnés les idées principales du projet.

Le programme demandé (musée, centre d'art et logements d'artistes) est petit de taïlle et il est claire que ce site, de par sa position géographique, pourrait se doter de quelque chose de plus actif qu'un musée au sens classique du terme. L'idée est d'abandonner le côtés institutionnel du musée pour réfléchir à l'élaboration d'un vaste lieux de rencontre. Il était important de programmer l'intégralité du site. Aucun lieux ou programme ne doit prédominer sur l'autre qu'il soit construit, aménagé ou planté. Cet espace doit donner à lire les environs ( périhérique, centre commercial, logements... ) et doit permettre aux visiteurs (habitués des musées, mais aussi habitants du quartier, promeneurs, sportifs, clients du centre commercial, fétards...) de se mélanger et de s'approprier les lieux donnant
ainsi au projet sa raison d'être.

plan masse

Ainsi le projet est fragmenté. Les éléments, construits ou non, viennent dialoguer avec l'environnement proche. Ils se développent dans une trame composée de bande de 20 mètres de large parallèles à la darse. Cette rigueur souligne les éléments forts du site à l'image de l'impact de broadway sur le plan de Manhattan et vice-versa. Le périphérique qui se courbe légèrement à cet endroit se décolle du niveau du site pour atteindre une hauteur de 8 mètres pour passer au-dessus du canal. Cet événement définit un espace intériorisé qui sera la prolongation du bâtiment exposant la collection permanente.

plan 1/200

Chaque lieux est potentiellement un lieux d'exposition qu'il soit construit ou non , intérieure ou extérieure. Les bâtiments n'expriment pas leurs fonctions en façade. Il faut ainsi pénétrer à l'intérieure pour comprendre leur fonctionnement car, en effet, les structures de ces bâtiments dépendent du programme qu'elles abritent mais aussi de leur emplacement et de ce qu'elles veulent donner à lire.

Les deux bâtiments d'exposition proprement dit, collection permanente et centre d'art, situés le long du périphérique, sont très semblable en apparence mais s'opposent clairement dans leur fonctionnement.

Le bâtiment collection permanente à gauche s'isole du bruit des voitures par un double mur accueillant les services du bâtiment. La lumière y est naturelle et homogène. Percée sur ses bouts le bâtiment donne à lire le périphérique à travers sa capacité à relier les lointains.

Le bâtiment du centre d'art n'a plus besoin de s'isoler du périphérique car celui-ci se trouve maintenant à 8 mètres au-dessus du sol. Ainsi pour contreventer et séquencer l'espace des noyaux dures accueillants les services s'installent de manière à diversifier les espaces qu'offre aux artistes le bâtiment. De plus la lumière naturelle pénétrant par les percements aléatoires renforce l'idée d'hétérogénéité de l'espace offrant ainsi aux artiste des espaces plus ou moins sombre, plus ou moins lié à l'extérieure. Ce bâtiment donne, par ces mêmes percements, une manière de lire le périphérique dans sa capacité à séparer fortement Paris et sa banlieues créant ainsi un lieux paradoxalement fortement intériorisé le long du bâtiment. Ces percements révèlent les différentes strates du bâtiment.

Détails bâtiment collection permanent

Collection permanente

Centre d'art

Cafétéria restaurant librairie

Maquette de présentation.

L'idée est de tendre entre deux tables la plan du bâtiment au 1/100 et d'y déposer les maquettes. Le résultat est claire. L'aspect théorique et stricte du bâtiment révélé par les bandes de 20 mètres tend a disparaître au profit des gens et de leurs activités favorisant les rencontre et les contact physique à l'image d'un parc.